vendredi 10 mai 2013

PME Congolaises: Appel à valoriser la production locales

Par journaldebrazza.com avec ACI - 02/05/2013

Un atelier a eu lieu, le 30 avril à Brazzaville, sur le thème: «Contribution des PME à la diversification de la production dans le secteur forêt et environnement en République du Congo: enjeux et pers

 Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) congolaises doivent jouer un rôle important, en occupant rationnellement les activités des premières et deuxième transformations pour réussir l’intégration verticale verte, en vue d’augmenter et de diversifier les quantités produites pour le marché local et extérieur, a fait savoir le Dr en Economie de l’entreprise à l’université Marien Ngouabi, René Samba. Le Dr Samba a dressé ce tableau, le 30 avril à Brazzaville, au cours de l’atelier de restitution des travaux de recherche menacé sur le thème: «Contribution des PME à la diversification de la production dans le secteur forêt et environnement en République du Congo: enjeux et perspectives». Ces travaux de recherche dont le but est d’analyser la contribution des PME dans le processus de diversification de la production dans le secteur forêt et environnement, d’engagent des objectifs spécifiques, à savoir évaluer l’apport des PME du secteur forestier dans la diversification économique; identifier les contraintes des PME du secteur forestier dans le processus de diversification économique; cerner la prise en compte de la protection de l’environnement par les PME dudit secteur et examiner les atouts et autres opportunités du secteur forestier favorisant les PME à plus s’engager dans l’élargissement de la gamme des produits offerts.

Il ressort de cette étude que l’environnement des affaires au Congo représente un véritable handicap à la diversification. En effet, les coûts élevés de transport et les délais d’attente particulièrement longs pour les services logistiques portuaires, l’accès au crédit et au marché d’insuffisance d’infrastructures de transport, la production d’énergie et de chaleur pour le séchage du bois pour accélérer sa transformation, constituent de véritables goulots d’étranglement à la diversification.

A cela s’ajoutent les conditions de mise en place des PME, car a-t-on appris, 57,3% contre 42,7%, trouvent non favorables les formalités de création de ces structures en République du Congo malgré, la mise en place du guichet unique en 2012. Les atouts naturels (forêts) du Congo Brazzaville, font de l’exploitation forestière de l’industrie de transformation du bois et des services marchands, des vecteurs potentiels de la diversification. Cependant, le pays, ne tire pas suffisamment de revenus de sa forêt, en raison d’un taux de transformation insuffisant et d’une faible maîtrise de la chaîne de valeur parce que la majorité du bois est exporté sous forme de grumes, a-t-il notifié.

Le gouvernement congolais a promulgué en 2000 un nouveau code forestier faisant obligation aux forestiers de transformer au moins 85% de la production sur place, sans aller jusqu'à une mesure d’interdiction totale des exportations des grumes comme en République gabonaise voisine. Mais, nombreuses des PME ne prennent pas en compte les préoccupations à la protection de l’environnement et pratiquent le comportement du passager clandestin dans le processus de l’exploitation forestière, a fait observer M. Samba. Prenant l’exemple du Cameroun et du Gabon, le conférencier a dit que le bois peut contribuer substantiellement à la croissance économique, à la création d’emplois et aux recettes de l’Etat. Ainsi, pour mieux valoriser cette filière, il va falloir initier un programme de transformation accrue du bois. Cette attitude a été financé par Trustafrica, une institution panafricaine de recherche basé à Dakar, capitale du Sénégal.

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