lundi 22 octobre 2012

FORUM DU COMMERCE INTERNATIONAL A LYON

Lyon abrite une nouvelle édition sous le signe d’un regain d’intérêt sur l’Afrique. Le rendez-vous est fixé les 4 et 5 décembre à Eurexpo, en France.

Le continent africain devient, entretemps, de plus en plus un véritable centre d’attraction pour les
4000 visiteurs professionnels.

L’année prochaine, l’Afrique subsaharienne sera une des thématiques principales du Salon Export, a-t-on déjà appris.En effet, le 11 octobre, le standAfrique duForum a présenté plusieurs sociétés de services aux nombreuses entreprises qui décident finalement de s’implanter en Afrique. Parmi ces sociétés, il y a DM2C, spécialiste en stratégie, accompagnement et management opérationnel pour les entreprises et projets à destination ou à partir des pays émergents.

Plusieurs acteurs essentiels ont pris une part active lors du premier Pôle Afrique subsaharienne. Il faut citer les institutions françaises du commerce international, les acteurs privés, les médias sans oublier les conférences, les débats et plateaux TV.
« Les thèmes abordés ont tourné autour des questions relatives aux techniques d’accompagnement et accompagnements à l’international, les aides financières, l’expatriation, le recrutement, les techniques de l’information et de la communication, l’agroalimentaire et l’industrie ».

Pour DM2C, le Pôle Afrique constitue bien une plate-forme pour présenter le continent mais aussi faire des rencontres et proposer des solutions. En effet, il est mis en place au moment où il est possible de cibler des professionnels très intéressés par cemarché émergent. Il a aussi l’avantage d’assurer une bonne présentation de l’Afrique subsaharienne. Et la bonne nouvelle est sans doute l’enregistrement d’au moins quarante rendez-vous préétablis pour les exposants africains.

Toutefois, il y a encore du chemin à parcourir pour lever les derniers obstacles à l’investissement en Afrique. Nombre d’entreprises contactées citent notamment l’absence d’informations sur l’Afrique anglophone et lusophone, pourtant très attrayante. Il se pose aussi des problèmes réels de lourdeur administrative et de corruption ainsi qu’un déficit d’infrastructures.

L’Afrique doit aussi rassurer par rapport aux craintes récurrentes d’instabilité politique  et économique et de l’accès difficile à une main d’oeuvre qualifiée et bien formée. Enfin, il convient de multiplier les lieux de rencontres et d’échanges tant en France qu’à l’étranger dans les pays visés.

Laurent Essolomwa in  Les Dépêches de Brazzaville n°1602 - Lundi 22 octobre 2012

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