vendredi 16 mars 2012

L’Arabie saoudite se tient prête à compenser tout déficit d’approvisionnement sur le marché pétrolier



(EFN News) L’Arabie saoudite se tient prête à compenser tout déficit d’approvisionnement sur le marché pétrolier en accroissant sa propre production d’or noir, a réaffirmé mercredi le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi, lors d’une conférence au Koweït.
« Comme je l’ai déjà indiqué à maintes reprises, l’Arabie saoudite et d’autres restent disposés à compenser tout déficit perçu ou réel de l’offre en pétrole brut », a déclaré le ministre lors d’une réunion à huis clos au 13e Forum international de l’énergie, selon le texte de son intervention remis à la presse.
Le ministre a jugé que le marché pétrolier était « actuellement globalement équilibré », avec « des capacités de production et de raffinage suffisantes », et a une nouvelle fois rejeté la faute de l’envolée des prix du pétrole (qui ont atteint début mars un sommet depuis deux ans et demi à Londres) sur les spéculateurs. « Bien que les fondamentaux du marché soient sains, la décennie écoulée a été marquée par des fluctuations sans précédent des prix du pétrole », a regretté M. Al-Nouaïmi.
Et « dans un passé proche, la désinformation sur le pic pétrolier (hypothèse que la production pétrolière mondiale serait sur le point de culminer ou entrerait déjà en déclin, ndlr), et des craintes infondées sur les capacités de production ont contribué à la volatilité. (…) Mais, au final, la volatilité est provoquée par la spéculation sur les marchés », a-t-il insisté. Le ministre saoudien du Pétrole avait déjà assuré en janvier que son pays pouvait rapidement compenser les exportations de brut de l’Iran en cas de sanctions pétrolières occidentales contre ce pays soupçonné de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
Les exportations de pétrole iranien pourraient être réduites d’au moins un tiers à partir de mi-2012, avec une chute comprise entre 0,8 et 1 million de barils par jour (mbj) en raison des sanctions internationales, a estimé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport mensuel publié mercredi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Archives du blog

Membres