vendredi 16 mars 2012

RD Congo: mais où passe le brut?


RD Congo: mais où passe le brut?
(Agence Ecofin) - Selon le quotidien de Kinshasa, Le Potentiel, « la RDC serait la seule nation à afficher une production du brut quasi inchangée depuis plus d'un demi-siècle ». Mieux, « cette production, dont la moyenne se situe autour de 25 000 barils là où d'autres pays du Golfe, comme le Nigeria, dépassent les millions de barils, est en baisse depuis 2010. » affirme le journal qui s’appuie sur le rapport annuel d'activités de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR) pour l'exercice 2011.
Selon la SOCIR, la RDC a un important potentiel pétrolier, disposant de trois bassins sédimentaires, dont le plus important- le seul en exploitation- est le bassin côtier dans lequel opère la compagnie anglaise Perenco, également active dans plusieurs autres pays africains (Gabon, Cameroun, Congo, Egypte, Tunisie...).
Dans son rapport, la SOCIR elle-même s’inquiète et en appelle aux institutions internationales : «Il est temps de revoir les choses de fond en comble et mettre en place un programme cohérent d'exploration pétrolière avec, au besoin, l'aide de la Banque mondiale».
En des termes limpides, la société regrette le déficit de gestion des contrats d’exploitation : «En ce qui concerne les conventions d'exploitation pétrolière (comme celle liant à ce jour la RDC à Perenco, précise Le Potentiel), il est largement temps d'élaborer un contrat-type à proposer aux partenaires».
Pour le journal quotidien : « Le secteur est l'apanage d'un groupuscule de gens, bien placé dans le circuit de décisions. Malheureusement, lorsqu'il s'agit de prendre une décision, l'intérêt général est relégué au second plan au profit des intérêts individuels, bafouant à souhait le principe de base de l'ITIE. »

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