samedi 17 mars 2012

Le FMI appelle au respect des promesses d'aide à l'autorité palestinienne

La directrice générale du FMI Christine Lagarde à Davos, le 28 janvier 2012
Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé samedi les pays donateurs à respecter leurs promesses d'aide à l'autorité palestinienne dont l'économie est entrée selon l'organisation dans une "phase difficile" et pourrait encore se détériorer.
L'économie palestinienne est entrée dans "une phase difficile" avec une importante baisse de ses liquidités qui s'est encore accrue depuis l'an dernier en raison d'une diminution de l'aide des pays occidentaux et de ceux du Golfe, et à cause de restrictions commerciales imposées par Israël, souligne le FMI dans un rapport.
D'après celui-ci, destiné à une réunion de pays donateurs sur l'aide à l'autorité palestinienne à Bruxelles la semaine prochaine, l'aide de ces pays affiche pour l'instant un manque à gagner de 500 millions de dollars environ par rapport à ce qui avait été prévu pour cette année.
Ce retard, combiné à "des recettes fiscales plus faibles qu'attendues en raison d'un ralentissement de l'économie", se traduit par des "arriérés de paiements accumulés de 500 millions de dollars au secteur privé et au fond de retraite public", ajoute-t-il.
Le rapport note aussi "une nette augmentation des emprunts bancaires à environ 140 millions de dollars, ce qui augmente la dette du gouvernement au système bancaire à 1,1 milliard de dollars (11% du PIB).
"Le budget prévisionnel 2012 poursuit la consolidation budgétaire amorcée en 2008, avec une nouvelle réduction du déficit budgétaire de 3 points de pourcentage du PIB. Il reste malgré tout un écart de financement substantiel d'un demi-milliard de dollars".
L'autorité palestinienne dépend de l'aide des pays donateurs pour boucler son budget 2012 de 1,1 milliard de dollars, insiste le rapport.
"Il y a peu de marge pour combler ce manque à gagner à travers plus d'arriérés de paiement ou d'emprunts bancaires, vu l'étendue de l'endettement existant auprès des banques et des entreprises. Des efforts concertés sont donc nécessaires entre l'Autorité palestinienne, le gouvernement israélien et les donateurs", poursuit le rapport.
Il avertit que davantage de manques de financements et de retards de versements "sont voués à limiter des dépenses essentielles", notamment les salaires des fonctionnaires et les dépenses liées aux programmes sociaux ou aux plans de retraites.
Cela pourrait aussi mettre en danger les efforts d'ajustement budgétaires de l'autorité palestinienne, en augmentant fortement les coûts de financement et les intérêts versés par l'autorité au secteur privé, conclut-il.

Pétrole : coup d'arrêt à la hausse des prix, recours aux réserves stratégiques ?

Pétrole : coup d'arrêt à la hausse des prix, recours aux réserves stratégiques ? - Trading - Finance - Actions sur Trader-Finance.fr



(Trader finance) Malgré les démentis de Washington, les rumeurs se poursuivent ce matin au sujet d'un recours des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne à leurs réserves stratégiques de pétrole... Les cours du baril de Brent de la Mer du Nord ont ainsi perdu plus de 3$ hier en séance, avant de se reprendre après le démenti de Washington, mais le baril repart en baisse ce matin à 122,75$ (-0,7%), tandis que le brut léger WTI américain cote 105,50$, en recul de 0,4%.

L'agence de presse 'Reuters', qui a révélé hier l'existence de négociations entre Londres et Washington, enfonce le clou ce vendredi matin, en citant des sources britanniques confirmant une coopération entre les deux pays pour faire baisser les cours du pétrole, dont la flambée menace de faire dérailler la reprise économique mondiale...

Selon ces sources, les Etats-Unis devraient formuler "rapidement" une requête formelle au gouvernement britannique pour puiser dans leurs réserves d'or noir, et Londres devrait répondre positivement à cette demande... Le recours effectif aux réserves ne serait toutefois pas mis en oeuvre avant plusieurs mois, sans doute cet été, et dépendra de l'évolution du dossier du nucléaire iranien... L'entrée en vigueur de l'embargo européen sur le pétrole iranien, le 1er juillet prochain, susceptible de priver le marché mondial de 800.000 à 1 million de barils par jours, pourrait servir de prétexte à agir.

En juin 2011, dans le sillage de la guerre civile en Libye, les pays-membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avaient, de manière concertée, puisé 60 millions de barils dans leurs réserves stratégiques, ce qui avait permis de faire chuter les cours du pétrole. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne comptent une nouvelle fois faire une demande auprès de l'AIE, mais certains de ses membres seraient opposés à une intervention... D'où l'idée d'une action de quelques pays soutenant le point de vue de Londres et Washington.

A court terme, la simple menace d'une action concertée semble avoir calmé quelque peu l'envolée de cours du brut. Le 24 février, le cours du WTI avait atteint un pic à près de 110$ en séance, au plus haut depuis début mai 2011 et le Brent avait franchi les 128$ le baril le 1er mars dernier avant d'entamer une correction... Le pétrole Brent de la Mer du Nord a grimpé de près de 15% depuis le 1er janvier, tandis que le WTI américain a bondi de 38% depuis début octobre 2011, parallèlement à la montée des tensions avec l'Iran et des violences en Syrie.

vendredi 16 mars 2012

BDEAC: Des propositions de prêts chiffrées en milliards

Le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a approuvé des projets dans les secteurs de l’industrie, des bâtiments et des travaux publics ainsi que de la santé pour un cout global de dix-neuf milliards FCFA.


Les propositions ont été validées le 14 mars, à Brazzaville, à l’occasion de la première séance de l’exercice en cours pendant laquelle ont été présentés les deux nouveaux administrateurs ayant rejoint l’instance. L’un représente la République centrafricaine et l’autre le Fonds libyen.

Sur les quatre projets approuvés, le secteur industriel prend le dessus avec la construction de cimenteries. La première sera érigée à Limbé, au Cameroun, et la seconde à Mindouli, dans le département du Pool, en République du Congo. Selon le président de la BDEAC, Mickaël Adandé, l’initiative est à encourager avec l’élan qui est donné aux économies africaines. Désormais, plusieurs projets résident dans les infrastructures, d’où la nécessité de regorger de matériaux de construction.

Outre le volet industriel, le conseil d’administration a décidé d’accorder une facilité financière à la fédération des Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit. La collaboration est jugée forte et la BDEAC a toujours accompagné cette institution qui, selon elle, est bien gérée et présente de bonnes perspectives.
« C’est dans ce cadre que nous les accompagnons pour qu’elles puissent continuer à renforcer leur ratio prudentiel», a déclaré Michaël Adandé. « En termes d’engagements, en 2011, les 110 milliards prévus initialement ont été largement dépassés » , a-t-il poursuivi. Pour 2012, la BDEAC prévoit 130 milliards FCFA.
« La banque est organisée pour accompagner de manière efficace des projets structurants. Et nous voulons nous intéresser au secteur privé car celui-ci crée non seulement des emplois mais également des richesses », a expliqué le président
de l’institution bancaire sous-régionale. Il a indiqué que la Banque s’organise pour être plus proche de l’administration, du secteur privé par la création des représentations dans différents pays.

Le portefeuille de la BDEAC contient encore d’autres projets étendus dans les six États. Ceux-ci pourront être présentés
lors de prochaines sessions des conseils d’administration. Soulignons que le volume cumulé des engagements de la Banque depuis la reprise de ses activités de financement, en 2003, est chiffré à 316 milliards FCFA.

Un premier livre numérique en comptabilité fiscale OHADA : La taxe sur la valeur ajoutée

Nouvelles Editions Numériques Africaines (NENA) annonce la publication en livre numérique du nouvel ouvrage du Dr Raymond Mbadiffo sur La taxe sur la valeur ajoutée au sein du système comptable OHADA. NENA inaugure ainsi sa nouvelle collection, la Bibliothèque comptable africaine.

En 521 pages, ce tome 1 présente l'influence des spécificités des législations fiscales nationales sur les normes comptables internationales. Comme le souligne le Professeur Alexis Ngantchou dans sa préface,

« Si les pays de l'Afrique subsaharienne ont perçu la nécessité d'uniformiser les textes réglementant les affaires dans l'espace qui est le leur, ils sont loin de s'accorder sur une harmonisation de leurs politiques fiscales. Ainsi, en adoptant un Acte Uniforme sur le droit comptable, en laissant parallèlement intacte l'autonomie fiscale des Etats, il apparaît de nombreux points d'ombre notamment pour le praticien comptable, dans un contexte où justement la comptabilité fiscale l'emporte sur la comptabilité financière.

Le présent ouvrage s'illustre à propos, par la pertinence des analyses consacrées à la comptabilisation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) dans l'espace OHADA. Il est heureux et significatif qu'à cet effet, l'auteur ait intégré avec un soin particulier les évolutions récentes de la législation en la matière. Pour ce faire, le Docteur Raymond Mbadiffo Kouamo met à contribution, dans un style dépouillé où le pragmatisme de consultant côtoie et complète l'analyse pédagogique de l'universitaire, ses connaissances des questions comptables et fiscales. »


L'ouvrage explique les différents types d'évènements qui génèrent la TVA. Il précise surtout que la TVA générée par les opérations de ventes des énergies (électricité, eau, carburant, gaz, etc.) est exigible dès la livraison. En effet, la TVA ne constitue, ni une charge, ni un produit, pour l'entreprise lorsqu'elle est générée par un évènement qui contribue à la réalisation d'opérations taxables ou bénéficiant d'un régime d'exception. Mais, dans certaines circonstances, ce principe n'est pas toujours vérifié.

L'auteur démontre dans quelles circonstances, la TVA générée par un évènement qui contribue à la réalisation d'opérations taxables ou bénéficiant d'un régime d'exception, devient une charge fiscalement déductible, ou non fiscalement déductible, pour l'entreprise.

Enfin, cet ouvrage montre dans quelles circonstances, les pénalités, issues d'un contrôle fiscal relatif à la TVA, peuvent être comptabilisées dans les produits de l'entreprise.

Un glossaire et une bibliographie complètent le tout.

Ce livre numérique est disponible en format PDF interactif.Ce livrel enrichit la gamme des publications numériques de NENA en droit OHADA et communautaire, tel que le cédérom du Droit uniforme des affaires OHADA (Traité, Règlements, Actes uniformes, jurisprudence, doctrine), publié en partenariat avec l'UNIDA, dont les 26 624 pages de la 3ème édition 2012 contiennent tous les Actes uniformes, 2 972 décisions de jurisprudence sur la période 2000-2011 provenant de la Cour Commune de Justice de l'OHADA (CCJA), et de juridictions nationales, et 1 538 textes de doctrine dont 649 peuvent être téléchargés en texte intégral.

Les Actes de l'OHADA sont aussi disponibles en livrels individuels à petits prix. Ils peuvent être achetés et téléchargés depuis les librairies numériques sur Internet, et lus sur équipements mobiles (tablettes, liseuses,« smartphones »).

BRAZZAVILLE, 15Th OILGASMINE trade and finance conference and exhibition, 2-3 april,

"Création et rétention de la valeur dans les industries extractives" est le thème central de la 15ème édition de la Conférence et Exposition annuelle de la CNUCED prévue à Brazzaville, Congo.

Les décideurs et experts de haut niveau issus des compagnies nationales africaines pétrolières et minières, Les compagnies internationales, le secteur privé, ainsi que les investisseurs traditionnels ou ceux de la nouvelle génération pourront échanger et explorer des idées novatrices permettant de stimuler la contribution des industries extractives au développement de l'Afrique toute entière.

Cette conférence annuelle et exposition sont organisées conjointement par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et le Gouvernement de la Guinée, en coopération avec Cubic Globe Ltd, 2-6 avril 2012 à Brazzaville, congo.

Cet événement désormais établi suit les précédentes éditions qui ont été organisées depuis 1996 au Zimbabwe, la Côte d'Ivoire, Namibie, Ghana, Cameroun, Angola, Maroc, Mozambique, Algérie, Kenya, Guinée équatoriale, le Mali et São Tomé e Príncipe.

Les USA garantiront les émissions obligataires tunisiennes


Les USA garantiront les émissions obligataires tunisiennes
 
(Agence Ecofin) - Le gouvernement américain apportera cette année sa garantie souveraine à la Tunisie pour sécuriser ses émissions obligataires internationales jusqu’à concurrence de 400 à 500 millions $ et faire bénéficier ainsi d’un taux d’intérêt attractif par rapport à son profil de risque.
Sans cette garantie, l’emprunt souverain tunisien sera « pricé » à LIBOR + 3% à 4%.
Avec la garantie, un emprunt libellé en dollar présentant une maturité 3 mois revient à LIBOR + 0,5%.
Les prochaines émissions obligataires prévues les prochains mois pourraient feront porter à 46% le poids de la dette dans le PIB tunisien.
Apres une croissance nulle et une inflation à 3,9% en 2011, la Tunisie espère une hausse de son PIB à 3,9% et une inflation de 4% en 2010.

Djibouti prépare un appel d’offre international pour l’extension du terminal de Doraleh


Djibouti prépare un appel d’offre international pour l’extension du terminal de Doraleh
 
(Agence Ecofin) - Le port de Djibouti, le plus grand port dans le golfe d'Aden, envisage en 2012 un appel d'offre international pour l'expansion du terminal à conteneurs de Doraleh.
La capacité annuelle de traitement du terminal sera doublée pour atteindre 3 millions d'EVP en 2015 à l'issue d'un investissement de 300 millions $.
« Nous sommes en pourparlers avec la Chine, la Banque mondiale et Banque africaine de développement pour ce projet », a déclaré Aboubaker Omar Hadi, président des Ports de Djibouti.
Les autorités portuaires planifient dans les prochaines années la construction de cinq autres ports y compris une installation de 180 millions $ dans Tajourah pour l'exportation de minéraux et de la potasse d'Ethiopie.

Libye : La bourse de Tripoli veut devenir un pont financier entre l’Europe et l’Afrique


Libye : La bourse de Tripoli veut devenir un pont financier entre l’Europe et l’Afrique
 
(Agence Ecofin) - La Libyan Stock Market, bourse libyenne des valeurs mobilières a recommencé ses cotations jeudi 15 mars. Elle avait fermé fin février 2011, après le début de la rébellion qui a provoqué la chute et la mort de Mouammar Kadhafi.
Ahmed Karoud, directeur général de la bourse déclare que « cette ouverture signale au monde que la Libye est maintenant un pays stable, où l'économie redémarre ». M. Karoud souhaite que la place financière libyenne soit le « centre financier liant l'Europe au reste de l'Afrique. »
La bourse compte 13 entreprises ayant une capitalisation d'environ 2,86 milliards d’euros.
Les prochaines introductions en bourse en 2012 pourraient concerner un fonds islamique, une société immobilière et deux compagnies publiques de téléphonie mobile, Al-Madar et Libyana.
La place boursière qui démarré initialement ses activités le 4 avril 2008 avec vu sa capitalisation progressée de 727,09 millions $ (2008), 2,20 milliards $ (2009), 2,80 milliards $ (2010).
Principales sociétés cotées
Wahda Banks
Al-Tijari Bank
Al-Mutahida lil-Tamin (compagnie d’assurance)
Libyan Insurance Company
Al-Ahliya Cement
Tijara wa Al-Tanmiya Bank
Al-Sahara insurance company
Mutawasit banks
Gumhouriya bank

Une nouvelle compagnie aérienne dans le ciel congolais


Une nouvelle compagnie aérienne dans le ciel congolais
 
(Agence Ecofin) - Issue d’une joint venture entre Brussels Airlines et le groupe Forrest International en avril 2010, Korongo Airlines a obtenu en janvier 2012 l’octroi des licences d’exploitation et d’importation des avions permettant le lancement de la compagnie aérienne le 16 avril 2012.
Basée à Lubumbashi la compagnie reliera dans un premier temps Lubumbashi à la capitale Kinshasa huit fois par semaine et Lubumbashi à Johannesburg deux fois par semaine. La flotte sera composée d’un Boeing 737/300 et de deux British Aerospace 146/200.
George Arthur Forrest président du Conseil de gérance de Korongo Airlines se réjouit du lancement prochain de cette compagnie : « Nous exprimons notre volonté de soutenir son programme de relance afin de mener le pays vers le redressement économique et social. Le lancement de Korongo Airlines y contribuera de façon très concrète.»
Korongo Airlines est détenue à 39,6% par le groupe Forrest, 40,4 % par Brussels Airlines et 20% par des investisseurs de la RD Congo.
Un investissement de 11,5 millions $ a été réalisé et la compagnie compte 200 collaborateurs.

RD Congo: mais où passe le brut?


RD Congo: mais où passe le brut?
(Agence Ecofin) - Selon le quotidien de Kinshasa, Le Potentiel, « la RDC serait la seule nation à afficher une production du brut quasi inchangée depuis plus d'un demi-siècle ». Mieux, « cette production, dont la moyenne se situe autour de 25 000 barils là où d'autres pays du Golfe, comme le Nigeria, dépassent les millions de barils, est en baisse depuis 2010. » affirme le journal qui s’appuie sur le rapport annuel d'activités de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR) pour l'exercice 2011.
Selon la SOCIR, la RDC a un important potentiel pétrolier, disposant de trois bassins sédimentaires, dont le plus important- le seul en exploitation- est le bassin côtier dans lequel opère la compagnie anglaise Perenco, également active dans plusieurs autres pays africains (Gabon, Cameroun, Congo, Egypte, Tunisie...).
Dans son rapport, la SOCIR elle-même s’inquiète et en appelle aux institutions internationales : «Il est temps de revoir les choses de fond en comble et mettre en place un programme cohérent d'exploration pétrolière avec, au besoin, l'aide de la Banque mondiale».
En des termes limpides, la société regrette le déficit de gestion des contrats d’exploitation : «En ce qui concerne les conventions d'exploitation pétrolière (comme celle liant à ce jour la RDC à Perenco, précise Le Potentiel), il est largement temps d'élaborer un contrat-type à proposer aux partenaires».
Pour le journal quotidien : « Le secteur est l'apanage d'un groupuscule de gens, bien placé dans le circuit de décisions. Malheureusement, lorsqu'il s'agit de prendre une décision, l'intérêt général est relégué au second plan au profit des intérêts individuels, bafouant à souhait le principe de base de l'ITIE. »

Des investisseurs des Emirats Arabes Unis négocieraient en ce moment le rachat du LOSC.




(EFN News) Des investisseurs des Emirats Arabes Unis négocieraient en ce moment le rachat du LOSC. Des discussions bien avancées qui pourraient aboutir dans les prochains mois.
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Des investisseurs des Emirats Arabes Unis négocieraient en ce moment le rachat du LOSC. Des discussions bien avancées qui pourraient aboutir dans les prochains mois.
Ils se pencheraient actuellement sur le dossier d’un club français : Lille. Le LOSC aurait beaucoup d’arguments pour intéresser des investisseurs étrangers, notamment la livraison du grand stade Lille-Métropole qui devrait intervenir à la fin de l’été et qui offrira un outil de premier plan pour faire entrer le club dans une autre dimension alors que QSI s’enlise entre le Parc des Princes et le Stade de France. L’image du LOSC et son potentiel de développement, ainsi que sa position géographique, sont autant d’atouts qui séduisent des investisseurs en provenance d’Abu Dhabi. D’après nos sources, le président du club, Michel Seydoux, également actionnaire majoritaire du LOSC, aurait fait savoir à certains membres de son entourage ces derniers temps qu’il envisagerait de vendre ses parts. Des discussions seraient bien actuellement en cours et pourraient donc aboutir durant l’été à la cession de tout, ou partie, du LOSC, à un fond d’investissement des Emirats. Néanmoins, compte tenu de la complexité d’un tel dossier, nombreux sont les obstacles qui pourraient mettre à mal cette transaction.
L’investissement de QSI au Paris Saint-Germain ne devrait pas être le seul du Moyen-Orient dans le football français. Les riches investisseurs du Qatar et des Emirats Arabes Unis se livrent une concurrence féroce dans différents secteurs. L’envie de venir se frotter au prince héritier du Qatar, le Cheikh Tamim, est brûlante. « Ils ne vont pas racheter 50.000 clubs, nous déclarait alors un fin connaisseur de la région. Mais on sait comment ils sont là-bas. Ils se disent « le Prince a acheté un club, je vais m’amuser à en acheter un autre pour monter une guéguerre sympathique ». Peut-être qu’un Cheikh voudra acheter un autre club français pour ça. Ça peut arriver, on ne sait jamais. Ils aiment bien la concurrence, ils le font dans les courses de chevaux, de chameaux… Ça fait partie du jeu. Rien n’est impossible. »
Lyon est tenté par ces capitaux émiratis comme le laissait récemment entendre le président Aulas et la venue du jeune défenseur international des Emirats, Hamdan Al Kamali, cet hiver, n’est pas innocente. D’ailleurs, des discussions ont bien eu lieu avec des représentants de l’Olympique Lyonnais tout au long de l’hiver. Mais pour différentes raisons (complexité du dossier du stade, difficulté à racheter la totalité du club à court terme…), les négociations n’avancent plus trop même si cette piste est encore loin d’être complètement fermée.

L’Arabie saoudite se tient prête à compenser tout déficit d’approvisionnement sur le marché pétrolier



(EFN News) L’Arabie saoudite se tient prête à compenser tout déficit d’approvisionnement sur le marché pétrolier en accroissant sa propre production d’or noir, a réaffirmé mercredi le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi, lors d’une conférence au Koweït.
« Comme je l’ai déjà indiqué à maintes reprises, l’Arabie saoudite et d’autres restent disposés à compenser tout déficit perçu ou réel de l’offre en pétrole brut », a déclaré le ministre lors d’une réunion à huis clos au 13e Forum international de l’énergie, selon le texte de son intervention remis à la presse.
Le ministre a jugé que le marché pétrolier était « actuellement globalement équilibré », avec « des capacités de production et de raffinage suffisantes », et a une nouvelle fois rejeté la faute de l’envolée des prix du pétrole (qui ont atteint début mars un sommet depuis deux ans et demi à Londres) sur les spéculateurs. « Bien que les fondamentaux du marché soient sains, la décennie écoulée a été marquée par des fluctuations sans précédent des prix du pétrole », a regretté M. Al-Nouaïmi.
Et « dans un passé proche, la désinformation sur le pic pétrolier (hypothèse que la production pétrolière mondiale serait sur le point de culminer ou entrerait déjà en déclin, ndlr), et des craintes infondées sur les capacités de production ont contribué à la volatilité. (…) Mais, au final, la volatilité est provoquée par la spéculation sur les marchés », a-t-il insisté. Le ministre saoudien du Pétrole avait déjà assuré en janvier que son pays pouvait rapidement compenser les exportations de brut de l’Iran en cas de sanctions pétrolières occidentales contre ce pays soupçonné de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
Les exportations de pétrole iranien pourraient être réduites d’au moins un tiers à partir de mi-2012, avec une chute comprise entre 0,8 et 1 million de barils par jour (mbj) en raison des sanctions internationales, a estimé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport mensuel publié mercredi.

Ecobank bancarise 50 000 étudiants sénégalais


Ecobank bancarise 50 000 étudiants sénégalais
(Agence Ecofin) - « L’étudiant, pour percevoir sa bourse n’a plus besoin de se réveiller à 3 heures pour faire la queue, ni faire des combines », annonce le directeur national des Bourses, le Professeur Joseph Sarr.
50 000 étudiants des universités publics, sur un total de 65 000, perçoivent désormais leurs bourses mensuelles aux guichets automatiques d’Ecobank Sénégal. Cette mesure à fait l’objet d’une convention entre l’Etat du Sénégal et Ecobank.
« Les opérations de bancarisation se déroulent bien. Les étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur sont essentiellement payés par la banque. Nous avons 50 000 étudiants qui sont payés aux guichets automatiques de l’Ecobank » précise, le Professeur Joseph Sarr.
Le Pr Sarr souligne aussi « La bancarisation ne visait pas exclusivement le retard de paiement, mais aussi l’assainissement du système de paiement. Celui-ci est beaucoup plus sain…. L’étudiant, pour percevoir sa bourse n’a plus besoin de se réveiller à 3 heures pour faire la queue, ni faire des combines. »

Citi se prépare à étendre son réseau de 15 à 23 pays africains


Citi se prépare à étendre son réseau de 15 à 23 pays africains
 
(Agence Ecofin) - Citi souhaite, dans les prochains mois, étendre sa présence de 15 pays africains actuellement (Algérie, Cameroun, Congo, RD Congo, Egypte, Gabon, Côte d’Ivoire, Kenya, Maroc, Nigeria, Sénégal, Afrique du sud, Tunisie, Ouganda, Tanzanie) à 23 pays.
Naveed Riaz, directeur général Afrique de Citi Group a, par ailleurs, fait par de l’intérêt de son institution pour se développer sur le segment du retail sur plusieurs pays africains, dont le Maroc et l'Algérie en privilégiant une «une croissance organique dynamique ».
Déjà présent au Nigeria depuis 1984, Citi y planifie le développement des offres de services bancaires pour les consommateurs du pays le plus peuplé d’Afrique et l’un des plus grands producteurs d’hydrocarbures du continent. Citi dispose de 12 succursales au Nigeria orientés vers les activités de corporate banking.

mercredi 14 mars 2012

Création du prix de l'innovation pour l'Afrique

(Congo site) Le premier Prix de l'innovation africaine sera présenté le 26 mars prochain à Addis Abeba (Ethiopie), en marge de la conférence des ministres africains des Finances. Ce prix annuel qui sera décerné à deux innovateurs ou entrepreneurs sélectionnés est composé d'une valeur de 100 000 dollars américains pour le gagnant et 50 000 dollars pour son dauphin. Il est destiné à promouvoir la poursuite de carrières en science, technologie et du génie chez les jeunes hommes et femmes africaines et en particulier à développer des solutions innovantes avec un grand potentiel pour la commercialisation. A ce jour, le Jury a déjà sept candidats présélectionnés sur les 458 soumissions provenant de 38 pays.

Congo : les douanes et la justice, deux administrations les plus corrompues

( Kouilou matin)--Les services des douanes et de justice seraient les administrations les plus corrompus en République du Congo, d'après une étude comparative (2009-2011) réalisée par deux cabinets internationaux, dont une copie a été transmise à Xinhua.

Financée par la Banque mondiale, l'enquête sur la gouvernance du Congo a été effectuée en octobre 2011 par les cabinets FTHM international et l'agence Capsule.

Elle souligne que les services des douanes et ceux de la justice sont très mal appréciés par les ménages et les entreprises. Le taux d'appréciation des services publics au Congo n'atteint pas le niveau de la moyenne, estimée à 25% sur l'ensemble des services publics.

Au niveau des ménages, indique l'étude publiée par l'agence Capsule, la justice congolaise est le service qui ne satisfait pas. Il en est de même pour l'éducation, la mairie, les transports, la santé, l'eau et la police.

Pour les fonctionnaires, le premier service public qui ne les satisfait pas est le transport, suivi des banques et assurances, la justice et l'éducation, la communication et les médias d'Etat.

Quant à la justice, le pourcentage des ménages congolais satisfaits du secteur reste peu élevé, passant de 20% en 2009 à 24% en 2011. Ce manque de confiance n'est pas seulement constaté au niveau de la ville Brazzaville, mais également dans les différents départements (régions) du Congo, notamment dans la Likouala.

A propos des services des douanes, plus de la moitié des usagers de ce service estime que les systèmes des douanes congolaises sont corrompus.

Phénomène extrêmement complexe, la corruption est un fléau aussi vieux que le monde qui sévit les administrations congolaises. Pour tenter de l'endiguer, le gouvernement congolais a mis en place, en 2004, une commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.

En République du Congo, la corruption est punie de 1 à 10 ans d' emprisonnement avec des amendes allant de 200.000 à 10 millions FCFA (400-20.000 USD).

Maroc : démantèlement d'un réseau international de drogue

(Xinhua) -- La police marocaine vient de démanteler un réseau de trafic de drogue et d'arrêter neuf narcotrafiquants (4 Libyens et 5 Marocains).

Lors de ce coup de filet, la police a également saisi 16 voitures de luxe et un camion, en plus d'une somme de 14.379.650 DH et de 7.770 euros.

Ce réseau criminel, opérant entre le Maroc, la Libye et l'Egypte, est dirigé par un ressortissant libyen.
Certains membres du réseau s'occupaient de fournir des documents d'identité falsifiés pour faciliter le déplacement des narcotrafiquants, alors que d'autres éléments se chargeaient d'introduire dans le circuit financier les fonds générés par le trafic de drogure en les plaçant à l'étranger avant leur transfert au Maroc.

600 millions de dollars américains à fin 2012: Africa-Re lance une 4ème augmentation de capital.

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(Les afriques) Pour accroître ses parts de marchés sur le continent en retenant plus de 10% des primes générées, Africa-Re lance la grande offensive. Ses fonds propres atteindront 600 millions de dollars américains à fin 2012, à la clôture prochaine de son capital.
La société africaine de réassurance, Africa-Re, basée à Lagos (Nigéria) dotée d’un capital de 300 millions de dollars américains, appartenant à 41 Etats africains dont 101 sociétés d’assurance et de réassurance africaines- vient d’annoncer à Kigali, lors de la 36ème assemblée générale de la FANAF (Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines) la 4ème augmentation de son capital qui va se clôturer en fin 2012. Interrogé par Les Afriques, son Directeur Général, le Rwandais, Corneille Karekezi, confirmé depuis 2011 pour un mandat de 5 ans, a affirmé que cette augmentation du capital, qui sera porté à 600 millions de dollars américains, apportera des ressources substantielles à Africa-Re pour remplir sa mission. La société africaine de réassurance Africa-Re qui figure parmi les 40 grandes compagnies de réassurance dans le monde et première en Afrique et au Moyen Orient a décidé de passer à la vitesse supérieure depuis le relèvement de sa note A- (Solide et Stable) par Standard& Poor’s et A- par A.M.Best, prestigieuse agence spécialisée dans la réassurance.

Cette note des deux agences de notation rendue publique, confirme la solidité du portefeuille de Africa- Re et de son leadership dans le secteur de l’assurance et de la réassurance en Afrique. Face à la concurrence des grandes compagnies internationales, Score, Loïd, qui ont plus de 300 ans d’existence sur le mondial, Africa-Re, dont le plus grand marché est l’Afrique du Sud, qui représente plus de 30% de son chiffre d’affaires, s’est résolument engagée à retenir les primes de réassurance sur le continent.«Nous retenons seulement 10% de réassurance qui sont générées sur le continent et envisageons de pénétrer les marchés avec une part de l’ordre de 15% à l’horizon 2015» a précisé Corneille Karekezi. (Lire l’interview exclusive du DG de Africa-Re dans notre prochaine édition).

Les Assemblées annuelles de la BAD du 31 mai au 1er juin 2012 en Tanzanie

Xinhua) -- Plusieurs acteurs économiques des secteurs public et privé de haut niveau venant de 77 pays membres participeront à l'édition 2012 des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui se tiendront du 31 mai au 1er juin 2012 à Arusha en Tanzanie, a annoncé mardi la BAD dans un communiqué.

Le thème de ces Assemblées sera "L'Afrique et le nouveau paysage mondial : défis et opportunités", et les travaux seront l'opportunité, selon le communiqué, pour "examiner les opérations menées par la BAD en 2012 et son portefeuille de 2012, ainsi que les défis auxquels est confrontée la région Afrique, notamment dans les domaines du changement climatique, des infrastructures, du secteur privé et de la gouvernance".

Les Assemblées annuelles de la BAD seront précédées par une série de séminaires de haut niveau, des débats et des évènements parallèles mettant l'accent sur les préoccupations économiques, sociales et politiques du Continent en général, et en particulier, les défis et les possibilités inhérents au nouvel ordre mondial.

Dans le cadre de la 47e Assemblée annuelle de la BAD et la 38e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), les principaux acteurs venant des autres institutions financières multilatérales, les plus hauts responsables d'entreprises, les représentants des organisations non gouvernementales et des organisations de la société civile, ainsi que les médias, participeront à une série de réunions, de séminaires et de forums de discussion, a précisé la BAD dans son communiqué.
Au titre de l'année 2012, le Groupe de la BAD a approuvé 60 prêts et dons pour un montant de 5,52 milliards de dollars. "Cela porte les approbations cumulées en faveur des pays membres régionaux à 3 586 dons et prêts totalisant 89,5 milliards de dollars depuis le début de ses opérations en 1967", a encore révélé le communiqué.

Les dirigeants des compagnies aériennes de la Cedeao en conclave à Bamako

(Xinhua) -- Les directeurs généraux et dirigeants des compagnies aériennes de l' espace de La Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) se sont réunis mardi à Bamako à la faveur d' une rencontre qui vise à améliorer la desserte aérienne entre les capitales des Etats membres dudit espace.

Selon les organisateurs, il est attendu l' effectivité de la libre circulation des personnes et de leurs biens en Afrique de l' ouest, ce qui constitue une priorité régionale.

Lors de la 36è session des Chefs d' Etat de la Cedeao tenue en 2009 à Abuja, il a été recommandé d' instituer une réunion des directeurs généraux et des dirigeants des compagnies aériennes, ont-ils rappelé tout en précisant que la présente rencontre de Bamako est la première réunion du genre.

A travers cette rencontre de deux jours, il s' agit pour les participants de s' engager à créer au sein de la Cedeao un environnement propice au développement d' un transport aérien efficace, ouvert sur le monde extérieur et à un coût abordable.

Présidant la cérémonie d' ouverture, le ministre malien de l' Equipement et des transports, M. Ahmed Diané Séméga, a déclaré que "ce cadre institutionnel est une urgence, une urgence au regard des contraintes qui pèsent sur le développement du transport aérien dans la région".

S' adressant aux participants, M. Séméga a indiqué que "les thèmes inscrits à l' ordre du jour de la présente rencontre permettront de favoriser la coordination et l' harmonisation entre vos compagnies aériennes afin de pouvoir répondre efficacement à l' attente des chefs d' Etats et de gouvernement, plus largement à l' attente des populations de notre espace (la Cedeao, Ndlr)".

Pendant que le trafic mondial est en croissance de 5,5%, celui de l' Afrique régresse de 3,6%, a laissé entendre un des participants.

Le transport aérien doit être l' une des forces motrices du développement socioéconomique des Etats de l' Afrique de l' ouest, a-t-il ajouté.

60 milliards de rands (soit quelque 8 milliards de dollars) recherchés par l'Afrique du Sud pour la réalisation d'un projet hydraulique

(Xinhua) -- L'Afrique du Sud a appelé mardi aux financements internationaux afin de l'aider à construire un projet hydraulique transfrontalier, qui sera bénéfique au pays et au Lesotho.

"Des pays nous ont exprimé leur volonté de nous offrir la technologie. Ils aimeraient coopérer avec nous", a indiqué la vice-ministre sud-africaine de l'Eau et de l'Environnement, Rejoice Mabhudafhasi.
L'Afrique du Sud a besoin d'investissements étrangers pour la construction de ce projet qui permettra de transporter de l'eau du Lesotho à Gauteng, la ville industrielle située au centre du pays, selon Mme Mabhudafhasi.

Le projet hydraulique a besoin de plus de 60 milliards de rands (soit quelque 8 milliards de dollars) pour la construction de l'infrastructure hydraulique sur trois ans, selon l'agence de presse sud-africaine SAPA.

La phase 2 du projet, dont la construction d'un deuxième grand barrage au Lesotho et d'un tunnel de longueur de 38 km, permettra de transporter 151 millions de mètres cubes au système du fleuve Vaal d'ici juillet 2020, ce qui coûtera quelque 15,4 milliards de rands (environ 2 milliards de dollars).
La vice-ministre a refusé de donner plus de détails sur la possibilité d'une conclusion rapide d'un contrat. "Nous en discutons encore" a-t-elle ajouté.

Selon elle, le projet est un "exemple type" de la gestion transfrontalière de l'eau, et les deux pays y vont bénéficer.

Le Lesotho bénéficiera des revenus et des opportunités d'emplois créées par le projet, a précisé la vice-ministre sud-africaine.

Ouverture prochaine de la 4è édition du Salon international de l' agriculture de Bamako

(Xinhua) -- La 4è édition du Salon international de l' agriculture de Bamako (SIAGRI) se tiendra du 17 au 24 mars prochain au palais de la culture Amadou Hampâté BA de Bamako.

Ce salon est organisé par l' Assemblée permanente des chambres d' agriculture du Mali (Apcam).
La volonté des organisateurs du Siagri est d' en faire une plateforme d' expression et de promotion des produits et services agricoles, agro-alimentaires et agro-industriels.

Cette 4è édition qui va accueillir les participants de 17 pays plus ceux du Mali repartis entre 200 stands, mettra l' accent sur la transformation des produits agricoles du Mali, ont-ils dit.

Selon ceux-ci, le salon international de l' agriculture de Bamako s' impose comme le rendez-vous économique le plus important de l' année en ce qui concerne la valorisation des produits de l' agriculture, de la pêche et de l' élevage.

"Nous avons eu beaucoup d' impacts à la suite des précédentes édition. Les acteurs, eux-mêmes, ont compris que le salon est important pour leur production et leur transformation", a déclaré le président de l' Apcam, M. Bakary Togola.

"Pour cette 4è édition, nous souhaitons que tous les produits agricoles produits et transformés au Mali soient présents", a-t-il ajouté.

Selon les organisateurs, pour la tenue cette 4è édition, plus 250 millions de francs CFA (dont 98 millions de contribution de l' Etat malien) seront mobilisés par la commission d' organisation.

71,2 milliards de FCFA de projets financé par la BDEAC en 2011

(Congo site) La Banque de développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC) tient, ce 14 mars à Brazzaville, son premier conseil d'administration de l'année 2012, sous le patronage de son président, Michaël Adandé. Parmi les sujets inscrits à l'ordre du jour, figurent l'examen et l'arrêt des comptes clos au 31 décembre 2011 ; le rapport d'activités de l'exercice 2011 ; les propositions de financement ; les informations.


Ouverture du conseil d'administration de la BDEAC
Concernant l'examen et l'arrêt des comptes clos au 31 décembre 2011, la présentation sera faite sous forme d'hypothèses, afin de permettre la prise en compte des efforts de la banque pour le recouvrement des arriérés dans les prêts caractéristiques qui affectent les comptes de l'institution. Conformément à l'article 48 alinéa premier des statuts de la banque, l'approbation des comptes par l'assemblée générale doit se faire dans les six mois qui suivent la clôture de l'exercice.

Lors du dernier conseil d'administration, la BDEAC prévoyait, au titre de l’année 2012, le renforcement du portefeuille de prêts productifs, la mobilisation des ressources financières et la poursuite du programme des réformes. Six propositions de prêts ont été approuvées, notamment dans les secteurs prioritaires de l’énergie, de l’agro-industrie et du développement rural, pour un montant total de 71,2 milliards de francs CFA.

A cet effet, Michaël Adandé affirmait que la banque avait réuni les conditions optimales pour accompagner les opérateurs économiques privés dans la création de la richesse. «La banque fera un effort particulier pour les accompagner afin que le financement bancaire de la part de la BDEAC soit plus important au niveau du financement des initiatives privées», avait-il précisé. La banque entendait ainsi consacrer près de 130 milliards de francs CFA au financement des projets à impact social.

Tenant compte des principaux éléments présentés lors du dernier conseil d'administration sur les efforts de recouvrement, les administrateurs devront fixer l'arrêt des comptes au plus tard le 15 mai prochain. Selon Michaël Adandé, cette démarche conforme aux textes de la banque, a pour objectif de réaliser les engagements pris par les partenaires de la BDEAC, notamment dans le cadre de la gestion des dossiers s'y rapportant, mais aussi de refléter plus fidèlement l'évolution des comptes de la banque.

Au sujet des propositions de financement, la banque soumet à l'appréciation des administrateurs des propositions qui concourent à la mise en place d'une unité industrielle pour la fabrication de matériaux de construction nécessaires aux infrastructures.

"Veillant à associer étroitement les membres du conseil d'administration à ses activités, la banque tient à lui rendre compte de l'évolution ayant trait à l'état de souscription au capital, aux appuis institutionnels de la banque, à l'ouverture des représentations, etc.", a souligné M. Adandé. Il a salué l'arrivée de deux nouveaux administrateurs, notamment les représentants de la République centrafricaine (RDC) et du fons libyen.

Le Congo produit de plus en plus d'électricité, mais pas pour les Congolais

(Kouilou matan) BRAZZAVILLE— Les inaugurations de centrales à gaz et de barrages s'enchaînent au Congo-Brazzaville, un pays pétrolier, mais les particuliers ne semblent pas en profiter, moins de la moitié ayant accès à l'électricité en ville et presque personne (5%) en milieu rural.

A Côte Matève, banlieue sud de Pointe-Noire, capitale économique du Congo (sud), les torchères des deux centrales électriques à gaz brûlent 24 heures sur 24: pourtant malgré les 350 mégawatts par an, les habitants de la zone n'ont pas de lumière.

La plus puissante a été inaugurée en décembre 2011 pour un coût de 600 millions de dollars. Il faut y ajouter le barrage hydroélectrique d'Imboulou (120 mégawatts) construit pour 370 millions de dollars au nord de Brazzaville par la Chine, et lancé il y a sept mois.

En tout, pour la seule année 2011 le Congo a pu s'offrir 420 mégawatts (MW) nouveaux.

La puissance installée du pays a été multipliée par six depuis 2003, passant de 89 MW à plus de 500 pour des besoins estimés à 600 MW, selon le ministre de l'Energie, Henri Ossebi.

La Société nationale d'électricité (SNE) relève fièrement que depuis que le barrage d'Imboulou est opérationnel, le Congo n'importe plus un seul mégawatt de courant du barrage d'Inga dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) voisine.

Cependant au Congo-Brazza, toutes les unités de production ou presque passent aux yeux des populations pour des monuments qu'on peut admirer mais dont l'utilité est inaccessible.

"Ici à Côte Matève, nous n'avons jamais été alimentés. Nous vivons juste à proximité de la centrale. Nous voyons la ligne haute tension qui en part, mais le courant n'est jamais venu dans nos maisons", déplore Julien Taty, 38 ans.

"A la nuit tombée, les jeunes élèves ne peuvent même plus réviser leurs leçons sous les lampadaires. L'éclairage public est inexistant", explique à l'AFP Maixent Bidié, 40 ans, enseignant dans un collège de Pointe-Noire.

"Les groupes électrogènes, malgré le bruit qu'ils produisent, restent le seul moyen de s'alimenter en énergie. et il y a bien des gens qui utilisent les bougies à leur risque et péril", ajoute-t-il.

Les autorités reconnaissent le problème et affirment avoir investi au moins 1,5 milliard d'euros (1000 milliards de FCFA), dans les secteur de l'eau et de l'énergie depuis 2001.

"En matière de distribution domestique (...) de cette denrée rare, notre système national présente encore, hélas, de nombreuses défaillances", admet le ministre Henri Ossebi.

"A ces faiblesses organiques, on pourrait ajouter les effets induits par les comportements inciviques de nos concitoyens (vol de câbles, piratage des lignes, ndlr) et par l'urbanisation rapide et incontrôlée de nos villes à la démographie galopante", poursuit M. Ossebi.

Selon lui, la hausse de la population des villes est "source de pression constante sur le réseau électrique existant, déjà en état de vétusté avancé".

Au Congo les taux d'accès à l'électricité sont officiellement de 47% en zones urbaines et 5% en milieu rural. Le pays a décrété 2012 "année d'accès aisé pour tous aux soins de santé de qualité et à l'électricité au quotidien".

La centrale de Côte Matève va "apporter une véritable mutation avec une augmentation significative de l'offre en énergie électrique", souligne Serge Bouiti Viaudo, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures.

"Cette centrale nous permet de valoriser le gaz associé du champ pétrolier de M'boudi (situé dans la zone et exploité par ENI, ndlr), au lieu de le torcher. Cela a des impacts positifs sur l'environnement", se félicite Claudio Descalzi le directeur général de la société italienne qui a financé le projet.

Le secteur pétrolier, surtout offshore, représente plus de 60 % du PIB du Congo.

Copyright © 2012 AFP.

Le port de Pointe-Noire se dote d’un nouveau siège administratif


(Kouilou mation) Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé le 23 décembre au boulevard Loango, à la pose de la pierre pour la construction du nouveau siège administratif (R+15) du port autonome de Pointe-Noire (PAPN). Financés par le gouvernement congolais à hauteur de plus de 17 milliards de francs CFA, les travaux de cet ouvrage seront exécutés en 24 mois par la société China Geo Engineering Corporation International LTD.

L’érection de cet édifice, à quelques encablures de l’océan atlantique, porte dans le cadre du programme de modernisation des installations portuaires. Ce bâtiment en forme ellipsoïdale sera doté des bureaux, d’une salle de conférence de 1000 places, des restaurants, d’un système de contrôle biométrique, de quatre ascenseurs et d’autres commodités.

«Le nouvel immeuble dont la première pierre va être posée dans quelques instances permettra d’assurer le rayonnement du PAPN et de la ville de Pointe-Noire. Il va à coup sûr améliorer les conditions de travail du personnel et la qualité des prestations fournies aux usagers portuaires…», a déclaré le ministre d’Etat, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande Isidore Mvouba.

L’un des ports les plus importants en eau profonde dans la sous-région, le PAPN bénéficie d’un programme d’investissement prioritaire estimé à plus de 500 milliards de francs CFA qui englobe la réhabilitation des installations et du système d’évacuation des eaux, la construction des entrepôts, l’extension du terminal à conteneurs et d’autres travaux connexes.

Il est aussi prévu de ramener la profondeur du chenal d’accès et du bassin portuaire à près de 16m pour faciliter l’accostage des grands armements. Les travaux d’élargissement du terminal à conteneurs ont permis l’accroissement du trafic à conteneurs estimé à 6.800.000 tonnes en 2011, selon le ministre en charge des transports qui a indiqué que le PAPN devrait avoir un siège administratif reflétant son envergure.

Etablissement public à caractère industriel et commercial doté d’une autonomie de gestion, le PAPN joue un rôle important dans les échanges économiques aussi bien sur le plan national que régional. 80% des recettes douanières nationales sont recueillies via le port qui sert de plateforme de transbordement et d’éclatement du trafic en Afrique centrale.

Le PAPN a été certifié conforme aux dispositions du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) par les gardes côtes américains au terme d’une série de revues d’évaluation des mesures de sécurité et de sûreté. Le Code ISPS a été mis en place par l’Organisation maritime internationale (OMI) au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d’Amérique.

Le trafic conteneurs du PAPN est passé de 50.000 unités en 2000 à 460.000 unités en 2011 et pourra atteindre plus de 500.000 conteneurs en fin 2012.

Le délégué général aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, a fait savoir que la construction de ce siège témoignait l’importance que le chef de l’Etat accorde au secteur des transports en général et au PAPN en particulier qui représente le point de chute des autres modes de transport (chemin de fer, route, etc.).

BEAC : Le gouverneur annonce le retour de l’équilibre financier

Selon le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, l’institution financière sous-régionale commence à retrouver sa rentabilité financière, après une période de crise due à des dysfonctionnements dans la gouvernance et à une perte importante sur un produit dérivé de la société générale.

BEAC : Le gouverneur annonce le retour de l’équilibre financier
Lucas Abaga Nchama s’est réjoui du retour à l’équilibre de l’exercice 2010, avec plus de 7,9 milliards de francs, et du résultat comptable de l’exercice 2011. Lors de l’exercice 2009, la BEAC avait perdu environ 29,5 milliards de francs CFA.

«Les actions entreprises depuis mon installation, le 5 février 2010, jusqu’à ce jour, ont permis de mettre en œuvre toutes les diligences nécessaires en vue de satisfaire aux obligations qui m’ont été fixées par la conférence des Chefs d’Etats de la CEMAC, de janvier 2010, et par le Conseil d’administration de la BEAC. De même, j’ai accordé une attention particulière à l’implémentation des mesures préconisées par les partenaires au développement, notamment le FMI», souligne Lucas Abaga Nchama dans un communiqué de la banque centrale.

Le document précise que la BEAC retrouve son équilibre financier grâce à la bonne gestion des réserves de change, au renforcement du contrôle interne, à la stricte application du code des marchés, et la poursuite de l’assainissement de l’environnement de travail à travers des mesures sociales en faveur du personnel.

Un plan de réforme et de modernisation de la BEAC, horizon 2013, a été adopté par le Conseil d’administration de la banque, tenu le 12 juillet 2011. Ce plan vise à développer les systèmes d’information comptable et de gestion budgétaire ; améliorer les services offerts au secteur financier et aux trésors nationaux ; mettre en place une fonction d’audit interne ; développer un nouveau cadre et de nouveaux instruments de politique monétaire.

Toutes ces mesures devraient déboucher sur une nouvelle gouvernance, dont l’objectif est de restaurer la crédibilité de la banque centrale, après une succession de crises de gestion qui, à un certain moment, ont émaillé le fonctionnement de la BEAC : perte de 17 milliards de francs CFA suite à un placement hasardeux ; détournements de fonds à l’agence centrale de Paris (France) ; etc.

Ces mesures visaient à rétablir au plus vite l’indépendance, la pleine crédibilité et l’équilibre financier de la BEAC ; favoriser une reprise rapide des revues des programmes du Fonds monétaire international (FMI) des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Elles devraient également à donner des moyens aux organes de gouvernance de la banque centrale, avec pour corollaires le plein exercice de leurs attributions respectives au conseil d’administration et au gouverneur.

Les relations entre le FMI et la BEAC ont connu une froideur, avec la suspension des décaissements du Fonds en faveur des Etats membres de la CEMAC, via les banques centrales. Le FMI reprochait à la BEAC, entre autres, le «non respect du plan de retour à la crédibilité, conclu à la fin de décembre 2009» ; «l’absence de justificatifs pour des opérations totalisant près de 5 milliards d’euros, le déficit de contrôle par le siège de la BEAC des opérations de change engagées par les directions nationales».

Le FMI avait recommandé au conseil d’administration de la BEAC «de redoubler d’efforts afin que la BEAC soit un dépositaire sûr et crédible des réserves des pays membres de la CEMAC».

lundi 12 mars 2012

INGA 3: Des bailleurs de fonds confirment leur appui au projet Inga 3


(Adhiac) Les assurances ont été données au ministre de tutelle, Gilbert Tshiongo, au cours d’une séance de travail avec les partenaires des institutions financières.
La réunion a regroupé, le 7 mars à Kinshasa, le ministre de l’Énergie, la mission de la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Elle a permis à ces bailleurs de fonds, partenaires de la RDC, de réaffirmer leur appui financier, juridique, technique et juridique, au processus de développement du projet Inga 3. Ce programme, indique-t-on, est déjà en cours. Dans un communiqué signé par Gilbert Tshiongo, il a été signifié que la nature et la hauteur de l’appui de chaque bailleur devront être déterminées par la mission, après le renoncement de BHP Billiton à construire l’usine d’aluminium dans le Bas-Congo. Pour y arriver, l’équipe devra travailler pendant deux jours avec le comité de pilotage de ce projet. Ce travail sera fondé, selon le communiqué du ministre, sur le calendrier actualisé par ce comité de pilotage. Il a été rappelé que les besoins de
financement du programme de doublement des taux de desserte en électricité s’élèvent à 8,6 milliards de dollars américains. Les bailleurs de fonds interviennent déjà dans la réhabilitation des centrales hydroélectriques d’Inga 1 et 2. Ils appuient également d’autres projets du sous-secteur de l’eau potable.

Le ministre a profité de cette séance de travail pour réaffirmer la volonté du gouvernement congolais de voir ce projet de la centrale d’Inga 3 s’accélérer. Il s’est notamment appuyé sur la demande croissante d’énergie des miniers de la province du Katanga et des pays de l’Afrique australe qui, selon lui, dépasse la production de la première phase d’Inga à l’horizon 2020 et au-delà.

Les cours du pétrole terminent en hausse de 0,8% à NY

NEW YORK, 9 mars (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé en hausse pour la troisième séance de suite vendredi, des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis meilleurs que prévu ayant compensé aussi bien l'effet négatif du renchérissement du dollar que la fin de l'euphorie liée à la conclusion d'un accord sur l'échange de dette grecque.
Sur le Nymex, le contrat avril sur le brut léger américain (WTI) a fini sur un gain de 0,82 dollar, soit 0,77%, à 107,40 dollars le baril. Dans le même temps, le Brent avançait de 0,41%, soit 0,52 dollar, à 125,96 dollars.
Sur l'ensemble de la semaine, le WTI affiche une progression de 0,66% contre un recul de 2,8% la semaine précédente.

dimanche 11 mars 2012

Pétrole de Londres: Cours LONDON BRENT OIL

La fiche de cours du pétrole de Londres (London Brent Oil) permet de suivre les cours du pétrole ainsi que leur évolution graphique. Le pétrole est une des matières premières les plus prisées et les plus surveillées par les investisseurs, le pétrole étant la première source d'énérgie au monde. Le London Brent Oil fait référence au pétrole de la mer du nord.

125.98 usd +0.54 (+0.43 %)
Commodities - OILBREN
Mise à jour le 09-03-2012 à 21h00 CET

Cours LONDON BRENT OIL



Cours LONDON BRENT OIL cette semaine


lundi 05mardi 06mercredi 07jeudi 08vendredi 09
123.80 121.98 124.12 125.44 125.98
+0.12 %-1.47 %+1.75 %+1.06 %+0.43 %

Cours Euro Dollar US, EUR USD

L'euro dollar est le cours de change le plus négocié sur le forex. Les volumes traités sur le taux de change euro dollar représentent en 2010 28% des volumes globaux traités sur le marché des devises. L' euro est la monnaie officielle de la zone euro et le dollar us est la monnaie officielle des Etats-Unis. La politique monétaire de la zone euro est gérée par la Banque Centrale Européenne et la politique monétaire aux Etats-Unis est gérée par la Fed (Banque centrale américaine). Les politiques monétaires des deux zones sont suivis de près par les cambistes afin de déterminer leurs interventions sur le forex. En 2008, selon une étude de Trader-Forex.fr, la volatilité journalière moyenne des cours de l'euro dollar était de 1.31%.

 

Cours Forex - Code ISO : EUR USD

Mise à jour le 11-03-2012 à 22h41 CET

Cours Euro Dollar US, EUR USD

 

 

Taux de change Euro Dollar US


lundi 05mardi 06mercredi 07jeudi 08vendredi 09
1.3223 1.3120 1.3141 1.3271 1.3122
+0.29 %-0.78 %+0.16 %+1.00 %-1.12 %

La crise des dettes souveraines à la loupe des banquiers africains

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Réunis à Cotonou du 9 au 10 février dans le cadre des 23e journées de leur club, les banquiers africains ont tiré les enseignements de la crise obligataire qui sévit actuellement dans les marchés internationaux.
Au terme de deux jours intenses de travaux à Cotonou du 9 au 10 février, les perspectives d’avenir sont bien tracées pour le club des dirigeants de banques africaines. Le nouveau président est Elie Abissi, Directeur général des Banques Populaire d’Epargne Crédit du Togo. Il présidera certainement le prochain forum d’été prévu en juin à Bruxelles à l’invitation conjointe du fonds belge BIO et de BNP Paribas –Fortis. Quant aux journées et assemblées générales 2013, elles se tiendront en février sous le double parrainage de l’APBEF (association des professionnels de la banque) du Niger et du Fonds de Solidarité Africain. Un échéancier clair qui reflète la qualité des travaux de Cotonou. Il était question de la crise des dettes obligataires dont l’intensité et ses conséquences ségrégationnistes peut se résumer en une phrase «la tempête abat les grands arbres et épargne les petits», prononcée par le secrétaire exécutif du club, Ousseynou Sow, dans sa synthèse des travaux. Le secrétaire général de la COBAC (Commission Bancaire de l’Afrique Centrale), Tung Nsue, dira qu’aucune banque de la zone CFA n’a été touchée par les subprimes, n’étant pas exposées aux produits structurés à l’origine de la crise. Une singularité qui s’explique certes par «le faible degré d’intégration des banques et des marchés financiers sous régionaux dans le système bancaire et financier international mais aussi par le respect d’une réglementation stricte et la vigilance de la supervision».Mais attention, relativiste Tung Nsue, «à vouloir être trop rentable, l’on court le risque d’engagements inconsidérés qui sont la marque de crédits octroyés dans des conditions sujettes à caution qui au fond sont nos actifs toxiques».

C’est dire que la taille ne constitue pas une assurance multi-disques face à la tempête financière, ainsi que le déclarait en filigrane Tidiane Ndiaye, président de l’APBEF Bénin dans sa présentation. Pays hôte de la rencontre, le Bénin compte 12 banques qui contribuent de façon significative au financement de l’économie.

Abordant les enseignements à tirer de la crise financière internationale, le professeur Dhafer Saidane, chercheur à l’Université de Lille, a énoncé les quatre principes du nouveau paradigme qui se profile à l’horizon : «nouvelles approches-nouveaux comportements, croissance soutenable et banque durable, proximité sociale et tangibilité opérationnelle, nouvelle finance qui n’exclura pas l’ancienne». Sur le plan opérationnel, la crise des subprimes, génitrice de la crise des dettes souveraines fixe le périmètre de Bâle 3 qui doit à travers le renforcement de fonds propres en qualité et en quantité et l’encadrement du risque de liquidité, répondre à un environnement global caractérisé, ainsi que le rappelle Emmanuel Carrere, Directeur Adjoint à Direction des Affaires Internationales, Autorité de Contrôle Prudentiel à la Banque de France, d’une part par une longue période de taux d’intérêts bas et d’abondance de liquidités, une sous évaluation de risques et, d’autre part, par la recherche de produits à rendements élevés (donc risqués) par les investisseurs.

Sur le plan opérationnel, Hervé de Colonge a défendu le concept de Banque Africaine de premier rang (BAPR), soutenant l’idée que beaucoup de nos banques peuvent entrer directement en relation avec les exportateurs internationaux, une sorte d’alternative, remarquait-il, aux lignes de confirmation de crédit documentaire. Sur un autre aspect, il a été question de l’évolution de l’environnement juridique africain avec les actes uniformes de l’OHADA, en particulier celui dédié aux sûretés, entré en vigueur en 1998 et révisé récemment. Madame Jacqueline Wibabara, avocate au barreau de Bruxelles et de Kigali, en fait une appréciation mitigée, qui ne se laisse pas impressionnée par l’augmentation des encours de crédits attribués à tort et à raison à l’évolution des règles sur la garantie. Une transition vers la crise vue sous l’angle du droit. «C’est une crise du droit», selon Maître Joseph Djogbenou, Professeur Agrégé des Universités, avocat au barreau de Bénin, pour qui la situation africaine, à la périphérie de la crise, n’est pas une garantie absolue contre les aléas

Cameroun : vers l’augmentation de la production de sucre

(Les afriques) Le nouveau plan d’investissement de la société sucrière du Cameroun (Sosucam), à hauteur de 60 milliards de f CFA, va permettre d’accroître la production à 170 000 tonnes, à l’horizon 2017. Louis Yinda, président directeur général de la Sosucam, a récemment exposé sur les objectifs de la société au niveau national et sous régional. A terme, 7 000 hectares doivent être plantés dans les sites de Mbandjock et Nkoteng où des travaux d’extension sont déjà entamés. La superficie totale des plantations passera alors à 28 000 hectares. Dés la fin de 2012, quelque 900 ha seront plantés, apprend-t-on.

Les chefs d’entreprises de Singapour prêts à aider le Congo à maximiser le potentiel existant

(La semaine africaine) Une trentaine de chefs d’entreprises de Singapour a effectué, du 26 février au 1er mars 2012 à Pointe-Noire, une mission de prospection au Congo, dans le cadre des investissements. Après la visite du port autonome de Pointe-Noire et de quelques infrastructures, ces hommes d’affaires ont été reçus, à Brazzaville, par les autorités. C’est à ce titre que la délégation, conduite par Zainul Abidin Rasheed, vice-pdg d’une entreprise,a été reçue par Pierre Moussa, ministre d’Etat et coordonnateur du pôle économique, entouré de six autres ministres composant ce pôle, dont Rodolphe Adada, ministre d’Etat, ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, mercredi 29 février 2012.

Pour le ministre d’Etat et coordonnateur du pôle économique, l’occasion a été tout indiqué de présenter les opportunités qu’offrent le Congo aux investissements étrangers. Avec l’appui du Fmi et de la Banque mondiale, le pays a adopté un nouveau code de marché, afin de généraliser l’appel à la concurrence pour des projets. Une série de textes a été prise et un certain nombre d’organes ont été mis en place pour lutter contre la corruption. Des textes ont été pris, également, pour augmenter la transparence dans la gestion des télécommunications et de la forêt, tout comme d’autres mesures ont été prises pour optimiser la gestion des hydrocarbures. Dans le cadre de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, il a été adopté une charte d’investissement.

Au niveau du gouvernement, un programme important pour l’amélioration du climat des affaires au Congo a été adopté. Et, il a été mis en place, dans ce cadre, un haut conseil national de dialogue public-privé, qui est un cadre de concertation entre les secteurs public et privé. Pour l’agriculture, le gouvernement a pris une série de mesures concernant l’accès au foncier. Ces mesures visent à ce que l’accès à la terre soit, pratiquement, libre, pour ceux qui veulent investir au Congo. D’autres mesures sont en train d’être élaborées, et elles seront adoptées, bientôt. Parmi ces mesures, l’agence pour la promotion de l’investissement, dont le rôle est d’attirer des investissements privés.

Pierre Moussa a rassuré les Singapouriens que le gouvernement est disposé à imaginer toute une série de mécanismes, pour que le privé étranger, en particulier, s’installe au pays. Par ailleurs, le gouvernement facilite le financement, totalement privé, par des promoteurs étrangers, de même qu’il facilite des projets en coopération avec le privé dans le cadre du dialogue public-privé ou dans le cadre du cofinancement. Le gouvernement a, déjà, signé avec de nombreux pays étrangers des accords de protection réciproque de l’investissement public ou privé étranger au Congo ou congolais à l’étranger.

Dans cette veine, un travail est en train de se réaliser avec le Singapour. Et, beaucoup de secteurs sont concernés par la promotion du secteur privé, comme l’agriculture, l’agro industrie, la forêt sur les bases du développement durable, les secteurs minier, pétrolier, des infrastructures, comme les télécommunications, les ports et le secteur industriel. La plupart de ces secteurs sont éligibles au partenariat avec le monde des affaires étranger.

A l’issue de la rencontre, le gouvernement a dit que plusieurs atouts seront mis en valeur pour que le pays modernise son développement économique. Le code d’investissement congolais étant très favorable et attractif. Le gouvernement a pris l’engagement de les accompagner, afin que la coopération soit effective. Selon Cody Lee, un des chefs d’entreprises,
«c’est la délégation la plus importante, qui est venue dans la zone francophone d’Afrique. E rencontrant des autorités congolaises, nous avons discuté d’un certain nombre de secteurs où nous aimerions investir, notamment l’hôtellerie, les télécommunications, l’agriculture et la transformation des produits agricoles, par exemple l’huile de palme et aussi le traitement des produits pétroliers. Nous allons exploiter les opportunités d’aider le gouvernement congolais à maximiser le potentiel existant et à être le premier en matière de raffinage du pétrole»


vendredi 9 mars 2012

Les compagnies pétrolières occidentales seront prioritaires en Lybie



(EFN News) Un sommet sur le pétrole et le gaz en Libye aura lieu du 21 au 23 mars à Rome en Italie, selon la Chambre de commerce italo-libyenne. Ce sommet, organisé par une société britannique, doit regrouper les autorités libyennes et l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le secteur de l’énergie. Il verra la présence de représentants du Conseil national de transition (CNT), de la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC, National Oil Corporation) et ses filiales, les compagnies pétrolières internationales, les compagnies de services, des organisations gouvernementales, des leaders d’opinion et des experts de plusieurs pays.
L’objectif est de développer les relations d’affaires qui existent déjà, de nouer de nouvelles relations, d’étudier les opportunités d’investissement et de comprendre aussi la nouvelle situation du secteur en Libye. Parmi les thèmes qui seront abordés figurent l’état des nouvelles structures politiques, juridiques et économiques en Libye, l’évaluation de la situation sécuritaire, la meilleure manière d’utiliser les richesses naturelles de la Libye au service du peuple libyen et les meilleures opportunités en matière d’exploration et de production. Au mois de décembre dernier, une source de la compagnie libyenne NOC avait dévoilé la liste de dix sociétés qui bénéficieront, selon elle, d’un accès prioritaire à son offre en termes de brut en 2012.
Ces sociétés avaient soutenu la rébellion qui avait abouti au changement de régime. Selon cette source, considérée comme haut placée par la presse, la liste était composée de l’espagnol Repsol, le français Total, l’italien ENI, l’anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, l’autrichien OMV, l’américain Conoco Phillips, l’italien Saras, le britannique BP, le portugais Galp et l’américain Exxon Mobil. « Nous donnerons la priorité à toutes ces sociétés », avait expliqué la source. Il est clair que les compagnies pétrolières des pays qui ont soutenu la rébellion seront favorisées par les nouvelles autorités libyennes. Selon des statistiques de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, la production de pétrole libyenne, qui était de 560 000 barils par jour au mois de novembre 2011, est passée à 800 000 barils/jour en décembre avant d’atteindre le million de barils/ jour en janvier 2012. La production était de 1,6 million de barils par jour, dont 1,3 million pour l’exportation, avant la guerre civile. Plusieurs experts ont estimé que le pays pourrait retrouver le niveau de sa production d’avant-guerre d’ici la fin de l’année 2012.
D’autres analystes, plus optimistes, estiment que ce niveau sera atteint avant la fin du premier semestre 2012.
Concernant les blocs d’exploration de Sonatrach en Libye où elle a déjà fait deux découvertes, les intérêts du groupe ne sont pas menacés, avait déclaré au début du mois de février son PDG, Abdelhamid Zerguine. « Nous n’avons pas d’installations de surface, mais nos intérêts ne sont pas menacés. Nous n’avons pas reçu le feu vert pour reprendre l’activité car les installations du groupe sont situées dans une zone d’insécurité », avait-il expliqué. Sonatrach devrait reprendre ses activités dès que la situation sécuritaire sera meilleure.

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